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Les matchs retours ont commencé, et celui-ci avait un petit parfum particulier. Le 27 septembre, Betton était venu jouer à Saint-James et le match avait été tout sauf tranquille : victoire 62-58, beaucoup d’intensité, des joueurs adverses très inspirés (Brieuc et ses 19 points…), et un collectif encore en construction chez nous.

Un mois et demi plus tard, le décor a changé. Même adversaire, même style de jeu… mais un groupe U18 qui a clairement grandi. Cette victoire 79-48 à Betton ne raconte pas seulement un score : elle montre surtout l’évolution d’une équipe qui commence enfin à jouer son propre basket, sans se soucier du maillot en face.

Une première mi-temps hésitante

Le début de match ressemble à d’autres déjà vus cette saison : un peu de retenue, quelques hésitations, une défense trop passive.

À la pause, le tableau affiche 27-31 pour nous. On mène, rien d’alarmant, mais on sent que l’équipe joue « en dessous », comme si elle n’osait pas encore appuyer sur l’accélérateur.

Il manque la petite étincelle qui va tout faire décoller.

La bascule : retrouver notre identité après la pause

Puis la seconde mi-temps démarre, et là, tout change.

L’équipe resserre la défense, verrouille les rebonds, et surtout accélère le rythme. Résultat : 21-7 dans le troisième quart, 27-14 dans le dernier.
C’est simple : tout s’est mis en place d’un coup. Transitions rapides, implication collective, communication… et un adversaire étouffé, avec des cadres adverses limités, comme Brieuc ou encore Alec plus en difficulté qu’au match aller (4 points pour Brieuc contre 19 au match aller, et 6 pour Alec contre 16 le 27 septembre).

L’écart final se construit donc naturellement, sans forcer, juste en jouant notre basket.

Une victoire collective avant tout

Les chiffres marquants sont là : les 18 points de Kyle, les 16 de Thomas, la solidité de Nathan pour sa première apparition avec nous, la constance d’Alexandre, d’Ethane ou encore Benjamin

Mais l’essentiel n’est pas là.

Ce match récompense surtout un groupe solidaire.

Kyle et Théo ont encore apporté ce fameux « coup de boost » en sortie de banc. Charli retrouve peu à peu sa vision de jeu de meneur. Et détail loin d’être anodin : l’équipe finit le match sans ses « cadres » habituels sur le terrain, et pourtant l’écart continue de grimper.

C’est un signe fort.

On n’a plus seulement quelques leaders : on a un collectif qui avance ensemble.

Et même avec un Mathis un peu en deçà offensivement sur ce match avec « seulement » 7 points, l’équipe reste dans sa moyenne de points habituelle. Nous avons de bons joueurs, mais c’est le groupe notre vrai force !

Une dynamique positive… mais on garde les pieds sur terre

Quatre matchs, quatre victoires. C’est sympa à lire, mais ça doit rester secondaire. Ce qui compte, c’est la manière : jouer de mieux en mieux, ensemble, avec envie.

Et si la seconde mi-temps a été très propre, l’objectif est clair : réussir à entrer dans nos matchs avec la même énergie.

Saint-Brice nous avait déjà rappelé qu’on pouvait être un peu « longs à démarrer ». Le groupe le sait, progresse, apprend.

Un mot sur le groupe

Thibault était aussi de la partie, la cheville fragile mais la motivation bien présente et transmissible. Il n’a pas joué mais était présent pour encourager, ce qui illustre bien l’état d’esprit du collectif.

Lucas et Théo ont bien joué sans scorer, montrant que même en restant dans l’ombre de la feuille de match, un joueur peut apporter beaucoup en s’impliquant dans les tâches dites « ingrates » : défense, rebonds…

La cohésion est là, solide, et ça se voit sur le terrain comme sur le banc.

La route est encore longue… mais elle est belle

Ce match à Betton montre une chose : l’équipe grandit.

Elle comprend mieux ce qu’elle est capable de produire, elle commence à imposer son rythme, et surtout, elle fait tout ça ensemble.

La suite ? Continuer à travailler, à rester sérieux aux entraînements, à jouer avec envie et à faire vivre ce collectif qui devient, semaine après semaine, notre vraie force.

Prochain rendez-vous, même objectif : jouer notre basket, mais dès la première seconde cette fois-ci.

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