Nos licenciés les plus jeunes ne connaissent certianement pas, mais ça doit parler à leurs parents. Si l’on vous dit Strip-tease ? Mais si, les documentaires belges caméra à l’épaule sans commentaire, et qui ont ensuite (malheureusement) donné naissance à d’autres émissions moins bien intentionnées comme Tellement vrai ou autre. Ces documentaires nous embarquaient dans le quotidien d’individus passionnés, originaux mais toujours (ou presque) vrais et sincères.
A fond la caisse ! Debout, et mets les gaz à fond, Gamin !
Dans l’épisode A fond la caisse ci-dessous, nous suivons un père et son fils, tous deux passionnés de motocross. Le père a arrêté la moto, et c’est à travers son fils de 3 ans et demi qu’il continue à vivre sa passion. L’envie est là (un peu trop), les conseils sont là (un peu dangereux pour un enfant de 3 ans quand même…) mais le bien-être de son enfant passe un peu à la trappe…
La passion n’est pas héréditaire
Derrière notre écran, plusieurs scènes de ce reportage peuvent prêter à sourire : la sympathie de l’accent belge, une chute mémorable du père, des scènes improbables… Mais, même si là les situations peuvent être « légèrement » poussées ou du moins appuyées par la réalisation du documentaire, ces scènes de parents vivant leur passion à travers leur enfant existent bel et bien dans la vraie vie, autour de tous les terrains de sport : moto, basket, foot…
Un parent se doit de soutenir et de faire son maximum pour la passion de son enfant, mais il (ou elle d’ailleurs) ne doit pas imposer à sa descendance sa propre passion. La frontière entre transmettre une passion et imposer une passion est parfois faible, et c’est pourquoi il faut toujours être à l’écoute de son enfant, de ses envies et de ce qu’il ne veut pas.
Tout est bien qui finit bien mais…
Pour la petite histoire, Nicolas, le bambin de la vidéo a continué le motocross jusqu’à ses 18-20 ans en amateur, avec un niveau « honorable » semble-t-il. Il a lui-même dit plus tard que l’attitude de son père dans la vidéo a été forcée par la production qui lui avait demandé de « faire le coach » et qu’il avait été l’enfant le plus heureux du monde.
Ici, tout est bien qui finit bien, mais pensez à ne pas trop pousser à fond votre gamin tout de même, surtout chez les plus jeunes ! Il finira par se pousser tout seul s’il accroche vraiment.
Quoi qu’il en soit, dans la vraie vie, pensez à transmettre le plaisir à vos enfants et l’envie de s’amuser avec les copains autour d’un ballon, d’une raquette, d’un tatami ou autre. Trouvez le mots justes pour insister gentiment peut être au début mais ne forcer pas jusqu’à devenir un parent tyran et dégoûter votre enfant du sport, et de vous…
Cette vidéo est l’occasion pour nous de repartager ici notre charte de bonne conduite d’un accompagnant de jeune sportif ! ^^
